Des brebis pour entretenir les coteaux saumurois
Publié le
jeudi, 28 août 2014
mercredi, 10 avril 2019
jeudi, 28 août 2014
Elles sont neuf, un peu timides pour le moment mais déjà elles songent à gambader sur les coteaux. Depuis ce vendredi 22 août, 9 brebis ont investi les terrains au dessus de la rue Rabelais, avec un seul objectif ; manger herbes et broussailles.La Ville de Saumur s’est engagée en faveur de l’éco-pastoralisme. Derrière ce mot se cache une démarche écologique qui consiste à confier la gestion d’un terrain peu accessible à des animaux.Ainsi, sur un espace de 5 000 m2 appartenant à la Ville de Saumur, située sur le coteau, rue Rabelais, les brebis s'occupent de tondre les zones enherbées, s'attaquent aux ronces et aux broussailles. Les terrains sont ainsi nettoyés et entretenus de manière écologique et ludique.Cette solution alternative de gestion écologique des milieux par des herbivores a un impact positif sur les paysages. Elle permet une diminution de l’impact environnemental avec la réduction des intrants polluants et des déchets, la fertilisation naturelle des sols et l’absence de pollution sonore…etc. Cette technique permet notamment l’entretien des zones difficiles d’accès.Divers recommandations ont été adressées aux riverains pour que tout se passe bien. Les brebis consomment uniquement des végétations diverses présentent sur le lieu. Il est demandé de ne pas leur donner du pain ou des fruits qui risqueraient de perturber leur état sanitaire. De même, les chiens ne doivent absolument pas pénétrer dans l'enclos, car ils peuvent effrayer les brebis ou les blesser.L’éleveur, originaire de Brissac, viendra les visiter régulièrement pour leur assurer les soins nécessaires et l’abreuvement. Il adaptera le nombre de brebis à l’herbe présente, retirera ou ajoutera des animaux en fonction des possibilités.Familier de la procédure, l’éleveur, qui possède un cheptel de 120 brebis, a déjà mené des opérations similaires sur d’autres parcelles en Maine et Loire. Si ce premier essai saumurois s’avère concluant, d’autres brebis pourraient investir le coteau.